Futsal : Eglela (GBFC) – Malacquis (RFC), le face-à-face
Ils disputent ce samedi à Capesterre-Belle-Eau (21 heures) la finale de la Coupe de la Guadeloupe de futsal 2020, première compétition de la saison 2020-2021. Youri Eglela, capitaine du Grand-Bourg Futsal Club, et Ludovic Malacquis, son homologue du Raizet Futsal Club, livrent leurs impressions avant ce rendez-vous important.
YOURI EGLELA, CAPITAINE DU GBFC
« Le GBFC a son mot à dire »
Comment avez-vous préparé cette finale vu le contexte sanitaire (fréquence entraînement, lieu, disponibilité des joueurs) ?
Nous n’avons pas pu nous entraîner convenablement, les gymnases n’étant pas disponibles, les dirigeants nous ont conseillé de nous entretenir en privilégiant le foot à 11 et en faisant du footing, des « swé » pour ceux qui ne pratiquent pas d’autre sport. Nous avons repris il y a deux semaines avec une opposition contre le FAC. Mais tout a réellement commencé lundi 4 Janvier au C.R.E.P.S avec tout l’effectif.
Y-a-t-il de l’appréhension ou de l’excitation de reprendre par une finale après autant d’absence ?
Non, que de l’excitation c’est la première finale du club et nous voulons la gagner.
D’accord pour dire que le RFC est le grand favori de cette finale ?
Oui, c’est le favori, c’est le champion en titre et le dernier vainqueur de cette édition.
Mais le GBFC a son mot à dire cette année. Par rapport aux années précédentes, nous sommes plus complets et plus expérimentés. Nous savons la qualité de notre effectif actuel et sommes prêts pour le combat.
LUDOVIC MALACQUIS, CAPITAINE DU RAIZET FC
« Une finale, c’est du 50-50 »
Comment avez-vous préparé cette finale vu le contexte sanitaire (fréquence entraînement, lieu, disponibilité des joueurs) ?
Pour tout vous dire, ça a été très difficile, la situation sanitaire et surtout le respect des consignes ne nous ont pas aidés. De plus motiver les gars à s’entraîner pour ne pas jouer de matchs officiels était le plus compliqué a gérer, ce qui est normal j’ai envie de dire, mais lors de l’annonce du retour au « boulot », on a tout de suite ressenti un nouvel élan, ce qui est bénéfique au RFC.
Y-a-t-il de l’appréhension ou de l’excitation de reprendre par une finale après autant d’absence ?
Je dirais qu’il y a beaucoup d’excitation, car reprendre par une finale et donc potentiellement un titre à remporter ne peut que motiver les compétiteurs que nous sommes. Ça sera à nous de mettre les ingrédients de notre côté afin de bien commencer l’année.
D’accord pour dire que le RFC est le grand favori de cette finale ?
Franchement, une finale c’est du 50-50, et encore plus avec ce contexte délicat et même spécial dans lequel nous sommes. Après, nous avons confiance en nous et en nos capacités. Il faudra avant tout respecter l’adversaire et surtout le futsal.