Futsal : Soukrout-Ramlall – Laurac, le face-à-face

Publié le 08/01/2021

En lever de rideau de la finale de la Coupe de Guadeloupe hommes de futsal est programmée une autre belle finale, celle des femmes : Devil’s – Zayen La. L’occasion de prendre la température des deux formations avec leurs capitaines, Saida Soukrout-Ramlall et Ruth Laurac.

SAIDA SOUKROUT-RAMLALL, CAPITAINE DES DEVIL’S

Depuis quand préparez-vous cette finale ?
On prépare cette finale depuis la victoire face au GBFC en demi-finale (en septembre 2020, 2-1) puisque nous étions déjà parties dans un élan de confiance, de détermination après une longue période d’arrêt à cause du Covid. Nous avions repris les entraînements depuis peu, nous étions déjà motivées et puis revers de situation encore une fois, il y a eu encore des restrictions par rapport aux pratiques des sports en salle, on ne pouvait plus pratiquer, faute de terrain. Donc cela nous as un peu déboussolées mais nous sommes restés motivées et déterminées malgré tout.

Y-a-t-il de l’appréhension ou de l’excitation de reprendre par une finale après autant d’absence ?
De l’appréhension oui puisque comme toute bonne équipe, on se pose beaucoup de questions : quel est l’état de l’autre équipe, est-ce qu’elles s’entraînent autant que nous ou plus que nous, est-ce qu’elles sont aussi motivées etc etc…
Ensuite de l’excitation bien sûr que oui puisque c’est quand même une finale, nous sommes contente d’être arrivées jusqu’ici. Nous avons tout le club ainsi que tous nos supporters derrière nous. Nous avons également le soutien d’autre équipes, des encouragements, donc nous ne pouvons être que survoltées par autant d’engouement.

En évoluant à domicile, les Devil’s auront-ils forcement un avantage ?
Notre plus grand avantage sera nos supporters puisqu’ils nous encouragent énormément. Nous sommes très soutenues, nous sommes chez nous donc c’est une grande force.

RUTH LAURAC, CAPITAINE DU ZAYEN LA

Depuis quand préparez-vous cette finale ?
Cette finale, on la prépare depuis notre victoire en demi-finale (en septembre 2020) contre la très bonne équipe du Raizet Futsal Club à Petit-Canal (6-5). Ça fait deux ans que nous échouons dans le dernier carré. A l’heure actuelle, il n’y a plus de question à se poser et tout se passera au terrain.

Y-a-t-il de l’appréhension ou de l’excitation de reprendre par une finale après autant d’absence ?
De l’appréhension non pas forcément. Je pense plus de l’excitation car cette finale etait prévue avant le confinement. Tout a été arrêté et nous sommes restées sans compétition et sans gymnase. Aujourd’hui, cette finale a lieu et nous nous devons d’être prêtes pour honorer ce rendez-vous.

En évoluant à domicile, les Devil’s auront-ils forcement un avantage ?
Oui c’est sûr que quand tu sais que tu joues à domicile, ça te donne un avantage psychologique. Mais là, il s’agit d’une finale donc domicile ou extérieur, ça n’a pas d’importance, c’est la gagne et puis c’est tout !

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