Parti en Italie entre 2015 et 2017 à Perugia (club de Serie B) où il a évolué essentiellement avec l’équipe réserve (20 buts inscrits et plusieurs apparitions aussi chez les pros), Raphaël Mirval (21 ans) a retrouvé début décembre son club de cœur, l’USBM. Avant d’accueillir le CSM ce vendredi (20h30 à Baie-Mahault), affiche d’ouverture de la 14e journée, l’attaquant s’est confié sur ses ambitions et celle de sa formation.
Pourquoi êtes-vous rentré en Guadeloupe après votre expérience à Perugia ?
J’ai eu quelques soucis qui ne concernent pas le football sur la fin en Italie, j’ai préféré revenir pour me ressourcer.
N’aviez-vous pas l’opportunité de rebondir en Italie ou en France ?
Si j’ai eu des clubs qui étaient intéressés notamment en National en France mais les contrats proposés ne me convenaient pas. Donc j’ai choisi de revenir en Guadeloupe pour attendre une proposition intéressante.
L’idée pour vous est toujours de retrouver le milieu professionnel ?
Oui bien sûr mais vous savez, dans ce milieu, tout peut aller très vite dans un sens comme dans un autre. Je garde espoir, je suis jeune, je n’ai que 21 ans. Et surtout j’ai encore tout à prouver. Même si j’ai commencé tôt ici en DH (à 17 ans), statistiquement, je n’ai rien fait.
Raphaël Mirval (2e debout en partant de la droite) a retrouvé des automatismes avec certains partenaires avec qui il a évolué avant son départ en Italie.
Avec l’USBM (il a joué quatre matches), comment se passe votre réintégration ?
Ça se passe bien. Je suis chez moi ici, c’est mon club formateur. J’ai joué avec certains depuis tout jeune. Je suis arrivé dans un bon groupe qui s’entraîne bien et qui joue bien ensemble depuis plusieurs saisons.
« Je pense qu’on a la meilleure équipe »
Quel est votre rôle dans cette équipe qui regorge de jeunes prometteurs ?
J’aide mon équipe, j’évolue sur les côtés, ce n’est pas mon poste (il est plutôt attaquant axial) mais je suis au service de l’équipe et j’apporte mon expérience. En partant, je me suis amélioré dans certains domaines, notamment dans le placement.
Ne ressentez-vous pas une certaine frustration de revenir jouer en Régionale 1 ?
Non, je ne suis pas dans cet état d’esprit. Même si le rythme, le terrains et les habitudes sont différentes, je reste professionnel. Je travaille le matin et joue au foot l’après-midi. Et puis je prends du plaisir dans cette équipe. Je n’avais jamais joué avec des joueurs comme Vouteau ou Morand, mais ce sont de supers joueurs. Maintenant, de mon côté, mon objectif est de retrouver de la stabilité car je ne suis pas à 100%. Quand je serai plus stable, vous le saurez et vous le verrez.
Ce vendredi, vous jouez un gros match face au leader le CSM. Pensez-vous que votre équipe, aujourd’hui 5e à 6 points des Mouliens (classement ici), a le potentiel pour le titiller dans la course au titre ?
J’ai vu plusieurs matches du CSM mais aussi d’autres rencontres. Et je n’ai rien trouvé d’extraordinaire. Je pense même qu’on a la meilleure équipe. Le coach de l’USR a d’ailleurs dit qu’ils avaient joué le match le plus dur contre nous (à voir ici). Après, il ne suffit pas de dire qu’on a du potentiel, il faut montrer sur le terrain.
Raphaël Mirval en bref
Né le 4 mai 1996.
1,81 m; 76 kg.
Poste : attaquant.
Club : USBM (depuis décembre 2017), Perugia (Serie B Italie, 2015-2017), USBM (formé au club).