Du terrain à la théorie. Pour la plupart des stagiaires qui ont suivi la formation du Conseiller Technique Régional en fin de semaine dernière et début de semaine à la Délégation de Grande-Terre du Football, il a fallu troquer tenue d’éducateur pour celle de l’élève avec ordinateurs et prise de notes. 

Le CFF4 a un objectif : former des éducateurs capables de contribuer au projet de développement d’un club ou d’une structure de football en sécurité. « Il faut se former, martèle Franck Louis. C’est indispensable. Comment connaître les méthodes sinon ? La formation dans tous les domaines du football porte ses fruits maintenant. Mais cela demande beaucoup d’exigence. »

Définir un projet club et le dynamiser autour du projet sportif, associatif et éducatif, tels sont les principes du CFF4 pour amener les clubs à mieux se structurer. 

Didier Tacafred, Directeur technique du Club Sport : « J’ai déjà suivi d’autres formations, je dois désormais valider mon CFF2 et CFF3. Je passe cette année le BMF (Brevet de Moniteur de Football). Cette formation du CFF4 nous donne une certaine légitimité. Il n’y a pas que la pratique dans le BMF, il faut savoir aussi monter un projet club. Donc ça nous apporte de la méthode car la formation est très bien structurée. Ca va me permettre de mieux structurer les choses avec mes éducateurs en club. Chez nous, on essaie d’avoir des éducateurs formés et d’inciter ceux qui ne le sont pas à le faire. On est dans une continuité mais il faut aller au-delà. C’est bien d’avoir un projet mais il faut qu’il soit bien ficelé. »

 

Karine Onofaro, éducatrice à Ligue de Saint-Martin : « Je suis ici dans le cadre du BMF. Je m’occupe des huit clubs de Saint-Martin avec Hervé Happy (CTR). Cette formation est enrichissante car elle va nous permettre de pouvoir communiquer à nos clubs comment mieux se structurer, comment le faire évoluer et lui permettre d’avoir plus d’adhérents. Certains de nos clubs sont bien organisés, ils arrivent à avoir des subventions et commencent à bien fonctionner. On va essayer d’accentuer le travail avec ceux qui sont plus en retard et de former des éducateurs. On a pas mal d’éducateurs qui viennent se former, ils sont assez réceptifs. Aujourd’hui, à saint-Martin, la pratique est impossible car la Collectivité n’a pas encore donné son accord, il faut d’abord sécuriser les infrastructures. »