Pour la 1ere officielle de Jocelyn Angloma sur le banc de touche, la Guadeloupe s’est inclinée, vendredi sur la pelouse des Abymes, face à Trinidad (0-1). Mais si beaucoup prédisaient qu’ils allaient passer une dure soirée, les Gwada Boys se sont montrés à la hauteur de l’évènement devant des supporters venus nombreux (près de 2500 spectateurs).
Le 11 de départ de la Guadeloupe.
Un (nombreux) public qui applaudit son équipe… vaincue. C’est beau et suffisamment rare pour être signalé. Preuve que la Guadeloupe n’a pas déçu ses supporters malgré la défaite (0-1). La formation de Jocelyn Angloma avait à coeur, pour reprendre les mots du sélectionneur, de « ne pas être ridicule » ou « ne pas prendre une valise ». Le sélectionneur a été entendu par ses joueurs.
Certes, Trinidad est venu s’imposer aux Abymes (but de Joevin Jones 29e). Mais la jeunesse Guadeloupéenne n’a jamais été dépassée, ni surclassée. Elle a en revanche pu prendre conscience de ce qu’exigeait le niveau international : plus d’intensité dans les duels, plus d’impact, plus d’exigence.
Si les deux formations ont terminé la rencontre à dix – carton rouge direct pour altercation entre Bolivar et Paul – la Guadeloupe a mieux terminé et aurait pu égaliser avec plus de justesse dans le dernier geste. Les partenaires d’Eddy Viator ont mouillé le maillot face à une équipe adverse composée à 100% de professionnels. Vraiment, elle n’a pas à rougir…
Ph.B.
Entraîneur : Jocelyn Angloma.
Entraîneur : Dennis Lawrence.
Captain Viator et ses partenaires de la défense ont tenté d’endiguer les attaques trinidadiennes.
REACTION
Jocelyn Angloma, sélectionneur de la Guadeloupe : « Comme je l’avais dit dans la semaine, l’essentiel était de ne pas être ridicule. On ne l’a pas été. Les joueurs ont répondu présent même si l’équipe en face était d’un niveau supérieur. Il était important que les supporters voient le potentiel de nos jeunes. Ils ont applaudi alors qu’on a perdu. Ça veut dire quelque chose. Maintenant, il faut que ces jeunes croient en leurs qualités et travailler. »
Crédits photos : Félix Kherel
