Une soixantaine de jeunes femmes, toutes amoureuses du football, sont venues, hier, malgré la pluie, participer à la première édition du Festifoot, organisé par la Ligue guadeloupéenne de football. Gisèle Monlouis, cinquième vice-présidente à la Ligue est très heureuse de la tenue de cet événement. « Je suis la présidente de la commission régionale de la féminisation du football et nous avons voulu marquer cette journée en attirant des jeunes filles de 6 à 18 ans, qu’elles soient licenciées ou non. Nous voulions rassembler un maximum de jeunes filles autour du ballon rond, et inciter celles qui ne sont pas licenciées à le pratiquer, dès l’an prochain, dans un club de football. » Il s’agit pour la Ligue de montrer que le football est aussi une histoire de femme. « Le football féminin est en plein développement, dans un monde macho, reprend Gisèle Monlouis. Mais nous voulons dépasser ces mentalités et montrer que la femme a sa place dans notre sport et surtout qu’elle a le talent. Le temps n’est pas en notre faveur pour cette première édition, mais on espère qu’il y aura plus de monde l’an prochain. »

Une demi-douzaine d’ateliers sont mis en place pour les jeunes filles qui veulent s’investir un peu plus dans leur discipline chaque jour. Si beaucoup de joueuses sont encore condamnées à évoluer dans les équipes mixtes, ce type de rassemblement servira aussi à faire monter le nombre de licenciées chez les filles.

C’est ce que souhaite Aliana Toto joueuse depuis trois ans au CSC et éducatrice depuis un peu plus d’un mois. « Cette manifestation servira à développer notre sport au féminin et montrer que ce n’est pas qu’un sport d’hommes. C’est bien de voir autant de jeunes filles, mais c’est vrai que l’on aurait aimé voir plus de monde. Le football féminin progresse et je suis confiante quant à sa progression. Il devrait encore grandir au fil du temps » .

Malgré le temps pluvieux, les jeunes femmes ont été motivées tout au long de l’après midi, profitant au maximum de cet espace qui leur était réservé.